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Psychologie

L’angoisse, comment vivre avec ?

A quoi sert l’angoisse ?

Malgré les souffrances qu’elle génère, l’angoisse est une manifestation du corps qu’il faut savoir écouter et analyser. En effet, l’angoisse ou la crise de panique sont des signes caractéristiques de problèmes sur lesquels nous ne nous sommes pas encore penchés ou sur lesquels nous n’avons pas pris le temps d’écouter. C’est notre corps, ami, qui nous l’indique comme un avertissement à entendre pour ne pas basculer vers d’autres pathologies parfois plus graves.

Comment vivre avec de l’angoisse ?

On pourrait employer pour certains le verbe survivre plus que vivre avec l’angoisse, car les manifestations peuvent être très handicapantes ou invalidantes. Pour certains ce ne sera que des étourdissements, de la fatigue constante, des pertes de mémoire, et pour d’autres cela passera par des peurs paniques dans des lieux publics ou ailleurs. Effectivement l’angoisse comporte différents stades et cela use petit à petit si l’on n’y remédie pas rapidement. Les étourdissements, la peur d’être jugé, le regard des autres sont des situations insupportables pour la personne qui entre dans le cercle vicieux de la peur des situations à vivre (phobie sociale) et peut aller jusqu’à la peur d’avoir peur ce qui le paralyse totalement.

A ce stade la technique la plus couramment utilisée sera la thérapie comportementale décrite plus bas et qui consiste à mettre le patient dans la situation qu’il redoute le plus. Cette technique peut parfois être complétée, surtout au début, par un traitement médicamenteux qui permettra au patient de pouvoir au moins accepter l’idée de se confronter au problème.

QUELLES SOLUTIONS ?

Thérapie comportementale et cognitive

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont essentiellement axées sur la problématique elle même du patient, celle pour laquelle vous êtes le plus gêné.

La pratique est centrée sur la cognition, c’est-à-dire les pensées et les croyances parfois erronées et négatives que vous conservez et alimentez sans cesse. Celles-ci peuvent générer un état de souffrance et un comportement névrotique (dépendance, phobies, T.O.C.) que la thérapie va alors s’attacher à corriger. De la famille des thérapies brèves, les TCC s’appuient sur une relation active entre le thérapeute et son patient dans l’apprentissage de nouveaux comportements

Sophrologie

Inspirée de l’hypnose et de disciplines orientales la sophrologie est une méthode de relaxation de type dynamique qui a pour objectif de transformer nos angoisses ou phobies en pensées positives. Cette pratique psycho corporelle s’appuie essentiellement sur la détente physique, obtenue grâce à des exercices de respiration, et la visualisation d’images apaisantes. Cette thérapie, qui fait partie des thérapies brèves, peut également se travailler sur le long terme. Alors nommée sophro-analyse, elle tient compte de l’héritage des analystes européens et amène le patient à privilégier l’instrument de la parole. Cette méthode est également utilisée parl es athlètes de haut niveau pour améliorer leur performances sportives.

Méthode EMDR

L’EMDR est une méthode récente reconnue comme alternative au traitement du stress post-traumatique, des dépendances ou du deuil. Lors d’un choc traumatique (accident, agression morale ou physique), le cerveau mémorise tout ce qui compose l’événement. Ces mémoires résiduelles peuvent perturber la qualité de vie et parfois même l’équilibre psychique d’un individu. Pour y remédier, l’EMDR, de la famille des thérapies brèves, propose d’identifier, d’évaluer les croyances liées au traumatisme, et de modifier la perception de l’événement. Par des mouvements oculaires alternatifs (de gauche à droite), qui ont pour effet d’activer toutes les parties du cerveau, et des entretiens avec le thérapeute, le patient puise de nouvelles ressources émotives et retrouve sa capacité à faire des choix.

Sports et activités

Il est prouvé et donc conseillé que le sport favorise la fabrication de dopamine , neurotransmetteur essentiel qui agit directement sur les états dépressifs ou anxieux. Bien sûr, lorsqu’une personne est en état de déprime ou plus, il n’est pas évident pour elle de trouver la force et l’énergie de pratiquer un sport. En effet, l’état de fatigue est réel bien qu’incompris par l’entourage, et nécessite un effort colossal pour l’individu. Par contre, comme le dit l’adage, l’appétit vient en mangeant et donc cela contribue fortement au rétablissement sur le long terme de la personne.

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